Vous êtes prothésiste ongulaire ou simplement passionnée par la pose d’ongles à la maison ? Vous savez qu’une bonne lampe est indispensable pour catalyser correctement vos gels, vernis semi-permanents (VSP) ou acrygels.
Mais face aux nombreux modèles disponibles — LED, UV, CCFL — comment faire le bon choix en 2025 ? Je vous explique tout pour que vous trouviez la lampe parfaite, adaptée à votre usage et à vos besoins.
Comprendre les différents types de lampes pour ongles : LED, UV et CCFL
Les lampes pour catalyser vos produits ongulaires ne se valent pas toutes. Voici un tour d’horizon des technologies les plus courantes.
Lampe UV (ultraviolet) :
C’était la star il y a quelques années. Ces lampes émettent des rayons ultraviolets qui durcissent les gels UV. Elles ont souvent une ampoule néon à changer régulièrement, ce qui peut poser problème en pleine prestation. Leur catalysation est efficace mais généralement plus lente. De plus, elles ne conviennent pas à tous les types de produits, notamment certains vernis semi-permanents.
Lampe LED (diode électroluminescente) :
Ces lampes sont devenues très populaires grâce à leur rapidité et leur efficacité. Elles catalysent la majorité des gels, notamment les vernis semi-permanents, en un temps record (souvent entre 30 secondes et 1 minute). Les lampes LED ont une durée de vie bien plus longue que les lampes UV classiques et ne nécessitent pas de changement d’ampoule. En revanche, elles ne catalysent pas toujours tous les gels UV.
Lampe CCFL (lampe combinée UV + LED) :
C’est la technologie la plus polyvalente et recommandée en 2025. Les lampes CCFL combinent les deux types de rayons, permettant de catalyser tous les produits, qu’ils soient UV, LED ou même acrygels.
Elles sont conçues pour répondre à la grande diversité des matériaux utilisés aujourd’hui en prothésie ongulaire, notamment pour les poses mixtes. Elles offrent aussi souvent des fonctionnalités modernes comme un minuteur intégré, un détecteur de mouvement et une puissance variable.
Puissance, durée et fonctionnalités : les critères essentiels à connaître
Au-delà du type de lampe, plusieurs critères techniques doivent guider votre choix.
La puissance (exprimée en watts) est capitale. Elle influe directement sur la rapidité et l’efficacité de la catalysation. En général, les lampes pour ongles ont une puissance entre 30 et 120 watts. En dessous de 45 watts, la catalysation risque d’être trop lente ou incomplète, ce qui provoque un durcissement imparfait et un risque de décollement. Au-dessus de 65 watts, la lampe peut catalyser trop vite, ce qui peut entraîner des sensations de brûlure ou une catalysation en surface sans durcir au cœur du gel. L’idéal se situe donc entre 45 et 65 watts, un compromis parfait pour la plupart des produits et techniques.
Le minuteur intégré est un must-have pour contrôler précisément le temps de catalysation (souvent entre 30 et 120 secondes selon les produits). Certains modèles proposent aussi un mode « low heat » (puissance progressive) qui évite la surchauffe, très utile pour les peaux sensibles.
Le détecteur de mouvement est un vrai gain de confort : la lampe s’allume automatiquement quand vous approchez la main et s’éteint en la retirant. C’est idéal pour enchaîner les étapes rapidement sans perdre de temps à appuyer sur un bouton.
La taille et la forme de la lampe comptent aussi. Une lampe assez large avec une belle ouverture permet d’y placer toute la main ou même les deux mains, et garantit une catalysation uniforme sur tous les ongles, sans zones d’ombre.
Enfin, la portabilité est à considérer : certains modèles sans fil offrent une autonomie confortable (jusqu’à 9 heures) et libèrent des contraintes du câble, parfaits pour les déplacements ou pour gagner de la place.
Mon expérience et mes conseils pour trouver la lampe idéale
Après plusieurs années à travailler avec différentes lampes, j’ai constaté que les lampes CCFL sont aujourd’hui la meilleure option, surtout si vous travaillez avec plusieurs types de produits. Elles sont fiables, rapides, et polyvalentes.
Parmi mes coups de cœur, la lampe UGX, qui offre 60 watts, une autonomie sans fil, et un grand espace intérieur, est parfaite pour les extensions au chablon comme pour les poses classiques.
Pour les débutantes ou celles qui ont un budget plus serré, la lampe Sun UV reste un excellent choix. Compacte, filaire, avec un socle amovible, elle catalyse bien les gels et permet aussi de faire les pieds avec facilité.
Un conseil important : ne sacrifiez pas la qualité pour le prix. Une lampe bon marché peut sembler attractive, mais elle risque de mal catalyser vos produits, d’entraîner des décollements et de vous faire perdre du temps.
Investir dans une lampe performante, c’est investir dans la réussite de vos poses et la satisfaction de vos clientes.
Je vous recommande aussi de toujours vérifier la puissance indiquée et de privilégier les lampes avec un écran LCD pour suivre le temps restant. Enfin, prenez soin de votre lampe en nettoyant régulièrement le socle et en évitant de laisser couler du gel dessus.
