Pourquoi mes ongles se cassent tout le temps ?

Pourquoi mes ongles se cassent tout le temps ? Les ongles fragiles ne sont pas seulement un problème esthétique : ils renseignent sur votre état de santé, vos habitudes et la qualité des soins que vous appliquez. Entre carences alimentaires, stress chronique, agressions répétées par l’eau ou produits chimiques, et mauvaises pratiques de pose ou de retrait de prothèses ongulaires, les causes se multiplient. Cet article propose une lecture complète, pratique et fondée sur l’expérience professionnelle d’un salon spécialisé, pour comprendre les mécanismes, tester des solutions naturelles et techniques, et choisir des soins adaptés. Vous y trouverez des études de cas concrètes, des protocoles de traitement jour/nuit, ainsi que des recommandations produit et salon pour redonner force et homogénéité à vos ongles.

• Causes principales : carences (biotine, fer, zinc), stress, exposition répétée à l’eau et détergents, poses et retrait agressifs.
• Solutions rapides : huiles végétales, protection mécanique, base rubber, compléments ciblés.
• Approche salon : diagnostic de la matrice, protocole personnalisé, choix d’une méthode douce pour construire l’ongle.
• Routines quotidiennes : chrononutrition, massages péri-unguéaux et exercices de microcirculation.
• Ressources : guides pratiques pour retirer le gel sans abîmer et choisir sa méthode (liens utiles inclus).

Pourquoi mes ongles se cassent tout le temps : causes physiologiques et carences

La fragilité unguéale est souvent l’expression d’un déséquilibre interne. En cabine, j’observe régulièrement des ongles qui se dédoublent ou se fissurent malgré des soins externes répétés. La matrice unguéale, siège de la pousse, réagit très vite aux déficits nutritionnels et hormonaux. Comprendre ces mécanismes permet de prioriser les actions thérapeutiques.

Plusieurs points méritent une attention clinique :

• Carences nutritionnelles : biotine (B8), fer (ferritine), zinc. Même des déficits infra-cliniques se reflètent sur la qualité de la plaque unguéale.
• Désordres endocriniens : hypothyroïdie et variations hormonales modifient la vitesse et la qualité de la kératinisation.
• Vieillissement : la production de kératine devient plus lente et moins homogène avec l’âge.
• Maladies systémiques : anémie, troubles nutritionnels sévères, traitements médicamenteux peuvent fragiliser durablement.

Étude de cas : Claire, 34 ans — ongles dédoublés après une grossesse

Claire est venue au salon LC Beauty33 inquiete : ses ongles se cassaient et se dédoublaient depuis la fin de sa grossesse. Après un bilan simple, sa ferritine était à 28 μg/L et sa consommation de protéines animales faible. Nous avons mis en place un protocole en deux volets : une supplémentation en fer et biotine supervisée par son médecin, et une routine topique nocturne à base d’huile de jojoba et massage biomimétique. En six semaines, l’épaisseur et la résistance se sont nettement améliorées.

• Conseil pratique : faites un bilan sanguin si les ongles restent fragiles malgré une routine appropriée.
• Produits recommandés : pour les peaux et mains sensibles je conseille souvent des marques réparatrices comme Avène ou La Roche-Posay pour des crèmes mains sans agressifs.

Insight clé : la correction des carences est souvent le levier le plus rapide pour stabiliser la matrice unguéale.

Facteurs environnementaux, stress et produits chimiques responsables de la casse

Les ongles sont des structures poreuses exposées quotidiennement. Les changements hygrométriques, l’eau répétée, les détergents et les solvants attaquent la cohésion des couches de kératine. Je rencontre beaucoup de clientes dont le rythme de vie — piscine, vaisselle sans gants, manucures fréquentes — accélère la dégradation unguéale.

L’étude environnementale citée plus haut montre que l’alternance sec/humide provoque des micro-fissures. À cela s’ajoutent les produits cosmétiques contenant des perturbateurs ou solvants agressifs : un vernis ou dissolvant appliqué à une température élevée augmente la pénétration des molécules nocives.

• Hydratation cyclique : trempages répétés provoquent gonflement et rétraction, fragilisant la plaque.
• Produits ménagers : portez des gants ; privilégiez des nettoyants doux et des marques reconnues comme Yves Rocher ou Nuxe pour les mains.
• Techniques de prothèse : une pose mal réalisée ou répétée d’acrylique peut abîmer la matrice.

Étude de cas : Julie, nageuse amateur

Julie pratiquait la natation trois fois par semaine. Ses ongles présentaient des écailles et fissures caractéristiques. Nous avons établi un plan : port de gants hors piscine, application quotidienne d’un émollient, et une cure d’huile de jojoba avant chaque session de natation. Nous avons aussi limité la fréquence des poses de gel. En deux mois, la surface des ongles s’est lissée et les cassures ont diminué.

• Astuce professionnelle : pour un retrait sans dommage de poses dip ou gel, suivez un protocole doux. Consultez des ressources pratiques pour retirer une manucure dip powder ou retirer le gel sans abîmer.
• Produits de confiance : j’utilise parfois des gommages mains et crèmes réparatrices de marques telles que Melvita, L’Occitane ou Burt’s Bees pour compléter les soins en cabine.

Insight clé : maîtriser l’environnement d’exposition est aussi efficace qu’un traitement topique pour prévenir la casse.

Nutrition, compléments et alimentation ciblée pour renforcer les ongles

La biologie de la matrice unguéale répond fortement à l’état nutritionnel. Les découvertes en nutrithérapie indiquent que la plaque unguéale est un biomarqueur sensible. Adapter l’alimentation et la supplémentation permet d’agir durablement sur la qualité de la kératine.

Voici les nutriments et aliments que je préconise à mes clientes :

• Biotine (vitamine B8) : favorise l’épaisseur de la plaque. On la trouve dans la levure de bière et les jaunes d’œufs.
• Fer : important pour la synthèse enzymatique ; surveiller la ferritine.
• Zinc : nécessaire à la prolifération cellulaire et à la solidité de la matrice.
• Protéines complètes : apports en acides aminés soufrés (cystéine) via quinoa, poissons, œufs.

Alimentation pratique et chronobiologie

La chronobiologie influence l’absorption des nutriments. Par exemple, l’absorption du fer semble optimale en début de matinée, tandis que le zinc présente un pic en fin d’après-midi. Je conseille à mes clientes d’organiser un petit-déjeuner riche en fer et un snack en fin d’après-midi riche en zinc quand cela est possible.

• Programme pratique : petit-déjeuner riche en fer (œuf + algues dulse), déjeuner protéiné, collation graines de courge en fin d’après-midi.
• Compléments : biotine 2,5 mg/jour peut améliorer l’épaisseur unguéale, mais à ajuster avec un professionnel de santé.

Étude de cas : Marion a suivi un protocole alimentaire et supplémentaire pendant 4 mois, intégrant levure de bière et une cure de zinc. Ses ongles ont retrouvé une croissance régulière et moins de dédoublements. Cette approche prouve que l’alimentation est un pilier de la restauration unguéale.

Insight clé : bien nourrir l’ongle de l’intérieur est aussi crucial que l’appliquer des soins externes.

Soins naturels, routines nocturnes et techniques professionnelles en salon

Les soins locaux sont le complément indispensable à une bonne hygiène de vie. En salon, j’observe que l’association d’huiles végétales, d’un massage adapté et de soins de cuticules améliore la texture en profondeur. La chronobiologie de la peau unguéale montre un pic d’assimilation cutanée la nuit : c’est la fenêtre idéale pour appliquer des huiles réparatrices.

• Huiles efficaces : jojoba (pénétration et céramides), olive (antioxydants), amande douce (acides gras essentiels).
• Technique : massage biomimétique 2 minutes par ongle synchronisé avec respiration lente pour stimuler la microcirculation.
• Protocole nocturne : bain tiède, application d’huile d’olive ozonée, puis masque huile d’amande douce.

En cabine, je privilégie des bases protectrices lorsque les clientes souhaitent une pose. La rubber base est souvent utile pour renforcer les ongles courts et sert de couche d’adhésion douce. Pour en savoir plus sur l’utilité et choix de ces produits, consultez des guides techniques tels que rubber base utilité ou choisir rubber base ongle.

• Produit doux : évitez les vernis contenant des perturbateurs ; tournez-vous vers des lignes plus naturelles et certifiées quand possible (ex. marques de soins respectueuses).
• Routine salon : diagnostic, préparation douce, application d’un renfort (rubber base si adapté), finition soin cuticule.

Insight clé : un bon protocole salon, associé à une routine nocturne d’huiles, rétablit la cohésion matricielle en quelques semaines.

Prévention durable, prothèses ongulaires et quand consulter un spécialiste

La prévention combine protections mécaniques, choix des poses et retraits respectueux, et suivi médical si nécessaire. Certaines techniques, mal réalisées ou répétées sans pause, abîment la matrice. L’objectif est de garder l’ongle naturel sain tout en offrant des options esthétiques.

Voici les règles d’or que j’applique au salon LC Beauty33 et que je recommande à mes clientes :

• Limiter la fréquence des poses : laissez des périodes de repos pour la plaque naturelle.
• Retrait doux : éviter le ponçage excessif ; suivez des protocoles sûrs pour retirer l’acrygel ou pour retirer le gel sans abîmer.
• Choix technique adapté : pour ongles courts ou fins, privilégier des méthodes spécifiques comme le rubber base pour ongles courts ou la pose au chablon quand la structure est compromise (utiliser chablon construction gel).

Ressources pratiques : pour mieux comprendre la durée et les risques des poses, je recommande des lectures techniques comme durée pose ongles gel ou des comparatifs entre méthodes différence gel UV/LED.

Insight clé : la prévention s’appuie sur des pauses régulières, un retrait maîtrisé et un accompagnement personnalisé en salon pour éviter la récidive des ongles cassants.